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Carnets de route

Ciudad de Panama

Je quitte le cerro Ancon en debut de matinee et je profite de ma proximite avec le Casco Viejo, la vieille ville de Panama, pour aller m'y promener. Je m'egards volontairement dans les pettes rues etroites du plus beau quartier de la ville. Je me fais rappeler a l'ordre par des policiers qui m'indiquent les rues a eviter, celle ou je me trouve pourrait etre qualifiee de coupe-gorge, bon a savoir... Le Casco Viejo est magnifique avec ses vieilles eglises et ses facades coloniales delabrees. Je suis cependant accable par la chaleur en cette belle journee d'ete et ne tarde pas a me diriger vers le centre-ville ou je dois retrouver Daniel, mon hote couchsurfer du moment.

 

 Panama - Plaza catedral Panama - en el Casco Viejo  Panama - avenida central

Apres avoir longe toute l'avenue centrale et ses nombreux commerces a meme la rue,j'arrive finalement chez Daniel ou se trouve egalement Daniela, une jeune argentine en transit couchsurfing. Je passe la soiree avec eux et une amie de Daniel dans un bar branche du Casco Viejo. Nous passons une soiree tranquille environnes par la fraicheur du patio et divertis par la musique pop du bar et l'atelier de peinture "live" d'une jeune artiste de la ville.

 

Panama - artista pintando  Panama - Daniel, Daniela y yo aprovechando el patio fresco

Je passe la journee suivante refugie dans un cyber cafe pour echapper a la chaleur et rattrapper mon retard en termes de tenue de blog et de travail pour Promethee. Ma soiree est aussi tranquille que ma journee et je laisse Daniel sortir seul en centre-ville. Daniel me convint de rester une journee de plus dans la ville pour assister a la cloture de la septieme edition du festival de jazz. L'evenement se passe sur la place de la cathedral dans le Casco Viejo qui est definitivement l'endroit branche de la ville aussi bien que son centre historique. Je passe une soiree agreable sur fond de musique internationale et de danse contemporaine. Egalement l'occasion de nouvelles rencontres car Daniel possede un reseau de contacts impressionnant, en particulier de contacts feminins. Coquin va!

Panama - septimo festival de jazz

Gracias senor el fun ambassador! Fue un placer quedarme en tu hogar y conocerte. Sigue disfrutando de la vida como lo haces tan bien y cuidate!

Je me reveille tot le lendemain (difficilement je dois l'avouer, en plus un dimanche matin, si ce n'est pas malheureux...) pour sortir de la ville rapidement et commencer le stop. Un bus jusqu'a Tocumen me permet de sortir de la megalopole et je peux commencer a arpenter les bords de route en milieu de matinee. Fabio me permet d'arriver a l'entree de la route (enfin, la piste, seulement accessible au 4x4 du fait de son aprete) pour Carti, une des plus importantes iles de l'archipel de San Blas au nord-est du Panama. Je ne sais pour quelle raison mais cette matinee est placee sous le signe de la morbidite puisque je croise divers accidents et cadavres au bord de la route. Je suis donc heureux d'entrer dans l'apres-midi et d'obtenir deux rides consecutifs qui me menent a Carti que je rejoins finalement en lancha apres 10 minutes de traversee.

Panama - llegando a Carti

Hasta la Ciudad de Panama

Apres avoir passe la frontiere sous une chaleur d'enfer, j'arrive a La Concepcion, quelques kilometres avant David, la troisieme ville du pays. Je me fais ensuite deposer a la jonction pour Boquete ou se tient une feria des fleurs et du cafe m'a t-on dit. Moi, j'aime bien les fleurs, c'est joli et ca sent bon, et je commence a bien m'habituer au cafe, donc je n'heiste pas et me rends a Boquete grace a un ultime ride dans le coffre d'un pick-up de touristes americains.

La feria est une sorte de mix miniature de la foire du trone de Paris, du marche aux puces de St Ouen et des parterres de fleurs du parc Maison Blanche a Clamart. Vous l'aurez compris, rien de bien fou mais l'ambiance est conviviale et la ville est agreable a visiter. Situee au creux d'une vallee verdoyante, la ville de Boquete est surtout le point de depart ideal pour une excursion au volcan Baru, le point culminant du Panama. Point de randonnee ereintante pour ma part, j'ai encore en memoire l'ascension du Chirripo deux jours avant. De toute maniere, je quitte la ville sous la pluie le lendemain apres avoir passe la nuit dans un hostel ou j'ai fait la rencontre de sympathiques "backpackers" et de locaux.

Boquete - Feria de las flores y del cafe  Boquete - Vista desde arriba

J'obtiens facilement un ride pour redescendre jusqu'a David, puis une famille me laisse dans une station service quelques kilometres a la sortie de la ville ou je fais les tours des "mulas" (camions) pour obtenir un ride vers l'est sans relle destination finale. Manuel Ramos, un petit vieux tout rabougri a la peau parcheminee mais attachant comme pas un me prend dans son camion. Il me laisse a Santiago ou je change de "monture" et m'embarque avec Augustino qui me depose dans son village natal de Chupampa, a l'entree de la peninsula de Azuero. Perdure ici l'histoire d'un vieux monsieur francais venu habiter le village et se marier avec une locale. Evidemment, j'y ai droit a chaque fois que je me presente. Je m'enfonce un peu plus au sud de la peninsule jusqu'a Ocu. Je passe la nuit dans un champ a l'est de la ville ou j'assiste a un superbe coucher de soleil tout en me rechauffant (malgre les 25 degres ambiant en fin de journee) aupres d'un bon feu.

Ocu - Amanecer en el campo  Ocu - Mi amiga la manta!

Le lendemain, Elias, m'emmene jusque Chitre apres m'avoir presente a sa famille et offert un bon cafe. La peninsule m'attire peu et je decide de remonter vers le nord. Ricardo m'offre cette opportunite et me devoile les secrets du "colleo" avant de me deposer a Penonome. Derive du rodeo ou du lasso, le colleo consiste a attrapper la queue d'une vache en pleine course depuis sa monture et a la desequilibrer afin de la faire finalement tomber. Ricardo appartient a l'equipe nationale du Panama et j'ai droit a ma photo dedicacee!

J'erre quelques heures a Penonome avant de tomber sur Istok et sa bicyclette a la station service ou je venais de reprendre le stop. Ce yougoslave haut en couleurs m'explique son voyage. Parti de son pays depuis deja 10 mois, ce dernier prevoie de voyager 4 a 5 ans. Peu importe la duree, seules comptent les rencontres le long du chemin. Extravagant, bruyant, original et drolement attachant, le personnage me plait beaucoup et nous passons 2h a discuter avant de partir chacun de notre cote.

Penonome - Mi amigo Istok y su bicicleta

Je monte ensuite dans la mula de Zamora pour mon dernier ride de la journee qui m'emmene au bord du canal de Panama. Plutot que de planter la tente n'importe ou Zamora me propose de venir chez lui. Je fais donc la connaissance de sa femme et de son fils que j'impressionne fortement lorsqu'il est temps de planter la tente dans le jardin. Je crains qu'il ne commande la meme a son prochain anniversaire... Je passe la soiree a discuter avec eux qui se montrent tres curieux a propos des raisons de mon voyage. Pas si facile d'expliquer pourquoi je suis si loin de chez moi mais ce sont toujours les memes questions qui reviennent et mes reponses s'affutent au cours du temps. Je les quitte tot le lendemain, depose par le voisin a l'arret de bus pour les ecluses de Miraflores, au sud du canal. Je visite les ecluses dans la matinee et parfais ma culture sur l'histoire du canal de Panama. Par hasard, je tombe sur une usine termoelectrique au bord du canal et reussis a organiser un tour sur le tas dans l'instant grace a l'aide de Manuel, le chef de site (Visites).

Chiribe - Zamora y Elizabeth  Canal de Panama - Miraflores locks

Je me rends ensuite a Baboa, aux portes de la ville de Panama, la capitale. Je grimpe sur le cerro Ancon d'ou j'ai une vue imprenable sur le canal et la ville. Pour la premiere fois depuis le debut de ce voyage, je me sens loin de chez moi... Le calme du lieu me plait et je passe la nuit dans la tente au sommet du mont. Du coup, je suis aux premieres loges pour le lever de soleil le lendemain et pare a me lancer dans l'exploration de la capitale.

Ancon - Vista sobre ciudad de Panama  Ancon - Vista sobre el canal desde el mirador encima del cerro

El Chirripo y hasta Panama

Je me leve de bonne heure dans le but de realiser l'ascension du Chirripo dans la journee. Le trajet se fait normalement sur deux jours mais passer la nuit la-haut me reviendrait a payer 25$ de plus. Petit budget oblige je tente l'aventure sur un jour. Je commence l'ascension a 6h30. Je traverse successivement une foret a la vegetation exuberante et a la faune aussi diverse qu'abondante, une foret de pins plus en hauteur recemment aneantie par quelque incident meteorologique et une vallee a l'herbe rase sur les hauteurs de la chaine montagneuse. La vue est superbe tout du long ce qui me permet de ne pas m'ennuyer pendant les 6h30 d'ascension. Arrive en haut, j'ai la deception de me trouver dans les nuages et je ne peux donc m'offrir la vue unique sur les deux oceans, Pacifique et Atlantique, que l'on m'avait promis. Je me contente d'une vue en plonge sur la lagune. Decidement, apres avoir rate le volacn Arenal c'est au tour du Chirripo de me faire des miseres! Nature du Costa Rica, tu ne m'aimes pas, tant pis pour toi!

Chirripo - Vista a media subida  Chirripo - en el bosque  Chirripo - Vista sobre la laguna en la niebla

Je suis donc le seul imprudent a redescendre ensuite et je termine de nuit ma longue marche, craignant une improbable attaque de jaguar dans l'obscurite de la foret luxuriante. Impressionnant de voir comme les bruits s'intensifient durant la nuit! Voyant que ma lampe frontale fonctionne mal, quelques lucioles tentent de m'eclairer le chemin, mais peine perdue je finis les deux derniers kilometres cherchant ma route a tatons dans le noir. J'arrive epuise a 19h30 a l'hotel ou j'avais laisse mon lourd sac a dos. Autant vous dire que je ne fais pas long feu ce soir la...

Je quitte San Gerardo le lendemain. J'attends 2h avant d'obtenir un ride du fait du peu de frequentation de cette petite route de montagne. Depuis San Isidro, ou je cuis litteralement sous le soleil de milieu de journee, je me fais prendre en stop par Denis. Denis ne perd pas de temps pour me conter son histoire d'ancien drogue, voleur, menteur, pecheur et j'en passe, finalement sauve il y a 8 ans de cela par Dieu en personne. Aujourd'hui, Denis a une ferme a cote de la ville de Volcan et a cree un centre charge d'acceuillir des jeunes de la rue en difficulte. Les voies du Seigneur sont impenetrables... Ce soir la, je ne peux aller plus loin et je dors finalement dans un champ d'ananas (exotique, n'est ce pas?) a l'abri des regards. Je trouve d'ailleurs en bord de route un ananas en parfait etat de conservation qui fait finalement office de diner ce jour la.

Volcan - comiendo mi pina en un campo de pina!

Je quitte mon champ d'ananas de bon matin et me fais prendre en stop par Ronald dans son camion qui s'en va tout droit a la frontiere avec le Panama. Ronald est proprietaire de sa propre entreprise de transport d'huile de palme qu'il achete au Panama pour finalement la revendre a San Jose, la capitale du Costa Rica, et Puerto Limon. D'apres lui, le negoce de l'huli de palme est un marche en pleine expansion (de fait, tous les champs bananiers de la cote pacifique du Costa Rica ont ete remplaces par des champs de palmiers) et ce dernier m'en explique tous les tenants et les aboutissants. Pour ceux qui connaissent le celebre film Forrest Gump, vous pouvez comparer cette experience a celle du heros eponyme lorsque son ami  Bubba lui explique tous les aspects du commerce de la crevette. Ainsi, fort de tous ces conseils et details techniques, vous pouvez imaginez qu'il me serait aise de me lancer dans pareille entreprise si je n'avais pas un tour du monde a realiser!

J'arrive en fin de matinee a la frontiere de Canoas, ou j'ai le desagreable privilege de changer mes colones en dollars. Encore un pays sous la botte des Etats-Unis dont l'omnipresence en Amerique Centrale commence a serieusement m'echauffer...

Fortuna, Tilaran y hasta el Chirripo

Le passage de la frontiere du Costa Rica depuis le Nicaragua s'avere une veritable epreuve de patience. Apres 1h30 de lancha depuis le Castillo quitte a l'aube, nous passons3h dans une file d'attente au service d'immigration du Nicaragua. Particularite du bureau : la sortie se fait cote riviere dans un coque de noix chargee d'emmener environ 80 passagers cote Costa Rica pour le passage de la frontiere. Le voyage dure 1h et l'ecosysteme traversee, la reserva de los Guatuzos, est tout simplement un des endroits du monde les plus riches en biodiversite, notamment en espece d'oiseaux. Nous arrivons a Los Chiles en fin de matinee et passons encore pres de 30 minutes au service d'immigration du Costa Rica pour obtenir nos tampons d'entree.

Los Chiles - Marie, Lucie y Till, mis companeros alemanes

J'abandonne alors mes compatriotes europeens qui partent prendre le bus tandis que je m'en vais faire du stop a la sortie de la ville. Pas si facile le stop au Costa Rica d'autant plus qu'il se met alors a pleuvoir. Malgre tout, apres un moment, j'obtiens mon premier ride pour en enchainer finalement trois jusqu'a Fortuna, petite ville (bien trop touristique) nichee au pied du volcan Arenal, dans le nord du pays. Ma venue ici n'est pas fortuite, j'espere tout simplement assister au somptueux spectacle offert par le volcan lorsque celui-ci s'ebroue durant la nuit et que de la lave s'en echappe pour couler lentement sur ses flancs. Mais la nature en decide autrement puisqu'il ne cesse de pleuvoir jusqu'au lendemain et que je ne peux donc assister a l'evenement.

De Fortuna je me rends a Tilaran en bus, une fois n'est pas coutume, situee de l'autre cote de la lagune. Je prends le bus pour arriver rapidement a Tilaran dans l'espoir d'organiser une visite de ferme eolienne. La region est la plus ventee du pays et les projets eoliens, ainsi que geothermiques et hydrauliques, y abondent. Apres plusieurs heures de recherches et de tractations, j'arrive finalement sur les hauteurs de Tilaran en fin de journee et je suis recu sur le site de Tejona pour une visite dont j'ai mis le compte-rendu en ligne (Visites).

Tilaran - Arriba de la ciudad, cerca de las turbinas  Tilaran - Tejona eolicos en la niebla

Je sors de la ferme eolienne a la nuit tombee dans la tempete (vent a pres de 120 km/h et pluie cinglante). Je cherche desesperement un endroit abrite ou planter la tente et me rabats sur une petite habitation en bord de route ou je me fais recevoir par la famille Guzman et ses neuf enfants. Je passe la soiree a discuter avec l'ainee des filles, Lidia, puis m'en vais dormir a meme le sol dans la remise. Un refuge inespere! Je quitte tout ce petit monde tot le lendemain et me dirige vers le sud. Differents rides m'emmenent de Tilaran a Las Cana puis a l'entree de la peninsula de Nicoya. De la, je me fais prendre par Carlos et Odilie, deux professeurs a la retraite allant rejoindre de la famille dans le sud du pays. Tres communicatif, attachant et genereux, le couple m'emmene finalement avec lui au parc naturel Manuel Antonio ou je profite des plages paradisiaques, des animaux et du jus de coco.

Puerto Arenas - Cocodrilos enormes!  Manuel Antonio - playa paraisia  Manuel Antonio - Pensando mirando la playa

Manuel Antonio - Carlos, Odilie y Solana

Je ne les quitte qu'en fin d'apres-midi a la deviation pour San Isidro et le cerro Chirripo, le plus haut mont du pays. Un ride rapide me mene tout droit a San Isidro et, allant contre mes principes, je stoppe de nuit pour finalement arriver a San Gerardo de Rivas vers 21h ou je campe dans le jardin de mon dernier bienfaiteur.

El Castillo

Apres 1h30 de lancha, j'arrive finalement a El Castillo, ce qui clot ma journee de voyage particulierement remplie. Je me trouve l'auberge la moins chere du coin et j'ai le plaisir d'y faire la rencontre d'un groupe d'allemands tres sympathiques! Au nombre de 6, ces jeunes gens se sont rencontres sur la route et passent quelques jours ensemble ici avant de partir chacun de leur cote. Je me joins donc au groupe et les contraint a parler soit en anglais, soit en espagnol. Et oui, mon niveau d'allemand n'est vraiment pas fameux...

El Castillo - Vista desde el hospedaje El Castillo - Vista sobre el pueblo

Je mange avec eux sur la terrasse de l'auberge le soir venu et nous discutons des voyages de chacun. Nous nous mettons d'accord pour un tour dans la reserve Indio Maiz le lendemain. La reserve n'est accessible qu'a quelques privilegies, avec guide obligatoire, et je ne boude donc pas le plaisir d'aller y faire un tour. Nous partons en milieu de matinee en lancha, seul moyen de communication sur la riviere San Juan, accompagnes de Perdo (alias Piña), notre barreur, et de Gilbert, notre guide. Piña a un oeil incroyable et nous repere iguanes et oiseaux de toute sortes la ou nous, pauvres amateurs, ne voyons qu'eau et branchages. Ensuite, Gilbert nous guide (et c'est bien son role!) dans la foret sur un chemin amenage il y a moins d'une dizaine d'annees, depuis l'ouverture de la reserve aux visiteurs. Notre guide est excellent et ne manque pas de nous renseigner sur la faune et la flore de la foret. Il pleut abondamment et notre progression se fait lentement dans la boue. Je comprends alors l'appellation "rain forest" en anglais!

El Castillo - reserva Indio Maiz El Castillo - en lancha en el rio bartola El Castillo - Gilbert y su machete en la reserva IM

El Castillo - Rana roja y negra, muy venenosa!

Au retour, nous bifurquons dans la riviere Bartola ou nous nous baignons sans craindre d'attaques de caimans ou de gros gros poissons. Rafraichissant sous cette chaleur! De retour vers 16h, j'ai le temps de me ballader en ville en compagnie de Lucie et Lisa, deux jeunes allemandes en volontariat au Codta Rica et au Nicaragua et profitant de quelques semaines de vacances. Nous rentrons a la nuit tombee et la soiree se deroule a l'image de la precedente.

Le lendemain, je me leve de bonne heure pour aller visiter la forteresse a laquelle la ville doit son nom ainsi que son musee particulierement interessant. J'en apprends plus sur l'histoire du Rio San Juan qui aurait pu devenir un canal aux mains des Etats-Unis, avant que ceux-ci ne se decident pour le projet du canal de Panama. J'en apprends egalement plus sur l'histoire des fameux pirates des Caraibes, dont la legende est inextriquablement liee a l'histoire de la riviere et du lac de Nicaragua. D'ou la construction de la forteresse d'ailleurs dont le but etait de proteger la ville de Granada de toute incursion pirate (corsaires, bouquaniers ou flibustiers). Je me laisse ensuite tenter par un tour en canoe sur la riviere avec mes compagnons. Cela nous mene jusqu'a la riviere Santa Cruz ou nous passons un bon moment a nous prelasser, a nous baigner et a profiter de la quietude de cet endroit totalement isole en pleine foret.

El Castillo - balada en canoe El Castillo - banando en el rio santa cruz

El Castillo - balada en canoe

Notre derniere soiree au Castillo est l'occasion de partager un bon repas dans un comedor typique, egalement en compagnie d'Andy, un americain rencontre le matin meme. Pour moi-meme et trois autres, le depart se fait le lendemain avant l'aube afin de passer au Costa Rica dans la matinee.

Hasta San Carlos

Je choisis la route probablement la plus compliquee pour me rendre a San Carlos. L'important est que je le fais de facon deliberee! Depuis Granada, je longe le nord du lac Nicaragua jusqu'a la deviation pour Malacatoya. Point d'asphalte par ici et je suis donc condamne a manger de la poussiere. Par ailleurs, nous sommes le 1er janvier, jour ferie par excellence, et je croise bien peu de voitures sur le chemin. J'alterne donc entre marche et courts rides. Le rythme est parfait pour me rendre compte de la facon dont vivent les gens aupres du lac. Je traverse de nombreux "pueblitos" dont la plupart des baraquements sont brinquebalands et composes majoritairement de tole ondulee et de planches de bois. La region se dedie surtout a l'agriculture (riz, mais, haricots, comme bien souvent) et a l'elevage de bovins. Je croise bien du monde ce jour la et salue environ 200 personnes en l'espace d'une journee.

Hasta San Carlos - cruzando un rio en barco Hasta SC - campos de arroz

Hasta SC - perdido cerca de Malacatoya

De retour sur la route asphaltee en fin d'apres-midi, j'en profite pour me rendre a Juigalpa ou je passe la nuit. Nuit particuliere je dois l'avouer et je reserve cette anecdote pour mes memoires! Je quitte cette ville terne en debut de matinee pour entamer une nouvelle journee de stop. Je marche moins que la veille mais en gros la journee se deroule de la meme maniere. Il fut parfois difficile de resister a prendre le bus etant donne que ce furent les seuls vehicules que je croisai en milieu de journee. Mon dernier ride se fait dans le pick up de Sebastien Loeb en personne, venu probablement s'entrainer pour son prochain rallye! J'arrive a San Carlos avec la coupe de Emmet Brown, L'inventeur fou de Retour vers le Futur!

Hasta SC - Paisaje en borda del lago Hasta SC - Personas encontradas sobre el camino

Arrive a San Carlos, je decide finalement de prendre la derniere lancha de la journee pour El Castillo, sur la riviere San Juan. Je souhaitais me rendre a l'archipel Solentiname mais le prochain bateau n'est que dans 3 jours.... Voyons ce que nous reserve ce changement de derniere minute.

Granada

Mon ride avec Gabriel m'entraine donc a travers les montagnes au large de la cote Pacifique. Nous arrivons en fin d'apres-midi a la frontiere entre le Honduras et la Nicaragua. Pas de probleme administratif de mon cote mais Gabriel doit payer un petit "supplement" pour une apparente faute d'orthographe sur sa feuille de route. On appelle ca de la corruption... Nous passons Somoto a la nuit tombee, puis nous arrivons apres quelques temps a La Trinidad ou la famille de Gabriel l'attend impatiemment. Nous passons 2h la-bas a nous restaurer, et pour ma part a faire connaissance avec sa famille, avant de repartir. Il est tard et je somnole dans le camion tandis que Gabriel tourne au cafe pour ne pas sombrer. Vers 1h du matin, nous sommes aux abords de Granada. Gabriel me propose une halte de 4h afin de nous reposer. Je dors dans la couchette du haut de son camion et vis une des nuits mouvementees qui font le quotidien d'un routier.

Lorsque Gabriel me depose vers 6h je ne suis plus bien loin de Granada et j'arrive a attraper un suburbain qui me permet de couvrir les derniers kilometres qui me separent de la ville. J'arrive en plein marche ou l'effervescence est totale! Je me remplis de sons, d'images et d'odeurs en ce debut de matinee. Mon sejour a Granada fut tres tranquille. Je ne suis venu ici que dans l'espoir de passer un jour de l'an agreable avec des personnes que j'aurais pu rencontrer dans un hotel ou encore contacter par Couchsurfing. J'ai ainsi profiter de l'ambiance conviviale de la ville pendant deux jours, me balladant de-ci, de-la et profitant des hamacs de mon auberge.

Granada - Iglesia de La Merced Granada - Mercado central

Granada - Vista sobre el volcan Mombacho

La ville est une sorte de copie de Antigua Guatemala : coloniale, environnee de volcans et bondee de touristes. La grande difference est le lac Nicaragua au bord duquel se trouve la ville. J'aurais pu profiter des nombreuses richesses naturelles des environs telles que iles, volcans, lacs et egalement les grandes metropoles que sont Masaya et Managua, mais je n'ai pas envie de jouer au touriste. Mon souhait est de contourner le lac des le 1er janvier pour me rendre a San Carlos, situe a l'embouchure de la riviere San Juan dans le lac Nicaragua.

Ma veillee du jour de l'an s'est donc deroulee tranquillement en compagnie d'un francais en volontariat sur place, Julien, et de diverses autres personnes dont la connaissance fut bien fugace. J'ai assiste a nouveau a la ferveur des soirs de fete religieuse en Amerique Centrale, notamment les feux d'artifices en pleine rue a minuit. Des le lendemain, j'etais sur la route.

Granada - Aprovechando un cafe con vista sobre los techos de la ciudad Granada - Fuegos de luces en la calle

Honduras

Passage aise a la fontiere entre le Salvador et le Honduras. Obtention aisee d'un ride en camion avec Carlos jusqu'a Jicaro. Puis, refelexion. Que faire? Il fait pratiquement nuit, dois je continuer ou non? Je prends le risque et obtiens un dernier ride avec Manuel et Elise jusqu'a san Lorenzo. Nous accrochons bien et nous donnons rendez-vous le lendemain pour le petit-dejeuner chez eux.

Je dors dans une posada et passe ma soiree a elaborer mon parcours pour la suite. C'est toujours un plaisir de planifier la suite de mon voyage avec la carte depliee d'un cote, le guide de l'autre et mes reves d'aventures et de rencontres au milieu! Le lendemain, je me promene un peu en ville avant de me rendre chez mes hotes. J'arrive en pleine preparation des pizzas et gateaux pour leur commerce du marche central. Je discute politique avec Manuel qui m'explique ce qui s'est "reellement" passe durant ces derniers mois a la tete du gouvernement, et j'obtiens une version inedite des evenements que n'avaient jamais relate les medias francais. Apres une visite de la maison et des arbres fruitiers du jardin, je pars en excursion dans la ville avec Johann, le plus age de leurs fils.

J'ai ainsi le plaisir d'aller gouter un de leurs gateaux au marche et d'aller apprecier la vue sur le Golf de Fonseca depuis la jetee. A midi, je suis invite a deguster la soupe de poisson avec eux et je dois dire que ca n'a rien a voir avec de la bouillabaise! Tres riche, agrementee de crabe, de poisson grille, de bananes cuites et de chismol, c'est un vrai regal et je ne sais comment les remercier pour ce repas. je les quitte en fin d'apres-midi pour faire du stop jusqu'au Nicaragua. Et oui, "Deja?" me direz vous mais le pays est bien grand et je ne peux pas tout voir. J'ai par ailleurs decide de passer le nouvel an dans la ville de Granada pres du lac de Nicaragua et je dispose de deux jours pour arriver la-bas.

San Lorenzo - Manuel preparando el pastel  San Lorenzo - Manuel y Elise y su familia

"Gracias a ustedes para recibirme tan bien! Voy arecordarme de la sopa durante mucho tiempo! Espero que nos quedaremos en contacto!"

Premier ride en camionette jusqu'a Choluca puis je me fais embarquer par Gabriel dans son camion. Ce dernier m'annonce se rendre au Costa Rica et je lui demande alors s'il peut me deposer a Granada. C'est sur sa route donc vamonos!

Hasta la frontera de Nicaragua, cerca de San Marcos

El Salvador

Je quitte donc Antigua le 25 decembre et j'obtiens un premier ride en camionette jusqu'a Escuintla. Parfait pour observer les volcans qui m'entourent! De la, nouveau ride en camionette cheveux au vent jusqu'a quelques kilometres avant la frontiere. Malgre la chaleur etouffante j'entreprends de marcher sur les derniers kilometres. Completement stupide! Je me deshydrate en a peine 30 minutes et decide de stopper a nouveau. je me fais embarquer par 3 evangelistes avec qui j'ai le temps de debattre sur la Creation avant qu'ils ne me deposent a la frontiere.

J'effectue pour une fois un passage des douanes dans les formes et ne tarde pas a trouver une gentille famille pour m'emmener jusqu'a La Libertard, sur la cote Pacifique du Salvador. Je fais le trajet dans le coffre avec la sympathique Sala et son fils. Nous apprecions la vue sur la Costa del Balsamo qui me rappelle etrangement la cote de Big Sur en Californie.

Costa del balsamo - Sala y Claudio

A La Libertad, je fais la connaissance de Jesus Cruz (ca ne s'invente pas) qui m'invite dans son hotel pour quelques dollars. Cuisinier de profession, il me prepare un poisson au feu de bois, du "boca colorada" pour etre precis, et je mange la surement mon meilleur repas depuis le debut du voyage. Nous discutons jusqu'a ce que celui-ci aille se divertir en discotheque (a 54 ans!) avec sa femme et que j'aille profiter de mon hamac. Le matin, leve a 5h30, je vais me baigner dans la mer deja chaude et profiter du lever de soleil. A cette heure la je suis seul sur la plage et j'aurais pu y courir tout nu que ca n'aurait pas emoustiller ma pudeur naturelle... A cause de probleme d'amenee d'eau a l'hotel, je vais me baigner dans une riviere avec Jesus et sa femme, non loin des lavandieres deja au travail de si bon matin. Je goute ensuite les "pupusas" pour le petit-dejeuner, specialite nationale consistant en une tortilla fourree avec soit du fromage, des frijoles ou de la viande.

"Eres el mejor cocinero del Salvador Jesus, por supuesto, y estaba un placer conocerte, a ti y tu esposa!"

La Libertad - Almanecer sobre la playa

Je poursuis ensuite ma route le long de la cote avec un premier ride en camion jusqu'a Zolutecoluca. Ensuite, je me fais prendre en stop par des evangelistes se rendant au culte a Jucuapa, dans le nord est du pays. Ca m'interesse et je demande a Abraham et ses "soeurs" si je peux les accompagner pour assister au culte. Ca ne pose pas de probleme et je deviens meme une des principales attractions de l'apres-midi. "Hermano" Jonathan est donc recu comme un roi, on lui offre a manger et il recoit une bonne dizaine de fois la benediction du Seigneur. C'est trop d'honneur! Le culte dure 3h et je dois avouer que je ne me suis meme pas ennuyer. Succession de chants religieux entrainants, de sermons poignants et de remerciements a Dieu proche de la transe, je repars de la petite eglise evangelique de Jucuapa avec une tout autre idee de celle que j'en avais jusque la de cette religion. J'en apprends d'ailleurs encore plus par la suite puisque il semble que j'entre dans une zone ou la presence evangelique se fait de plus en plus forte, et ceci au detriment des catholiques.

Jucuapa - Iglesia evangelista

"Muchas gracias Abraham por su generosidad y para dejarme asistri al culto con ustedes!"

Ce soir la, je dors en tente a la sortie de la ville, decide a entamer le stop assez tot le lendemain pour arriver a La Union en fin de matinee. C'est ainsi que j'arrive a San Miguel vers 7h le lendemain, une des principales villes du pays, exemple de l'americanisation du Salvador. Ici, un grand nombre vit des dollars envoyes par les membres des famille Salvadoreniennes travaillant aux Etats-Unis. Je me depeche de quitter cet endroit et je file a La Union grace a mon premier ride en Amerique Centrale a bord d'un vehicule mene par une conductrice!

La Union ne m'interesse pas en soi, je souhaite seulement joindre une des iles du Golf de Fonseca. Alors que je me lamente apres avoir rate la lancha pour l'ile de Meangera, je suis approche par Elias qui me propose de passer la nuit dans sa famille sur l'ile de Zacatillo. C'est agacant cette chance qui me poursuit, je ne sais vraiment pas quoi faire... Je monte donc a bord d'un bateau avec un representant du ministere de l'agriculture et de la peche en visite dans le Golf pour s'informer de la situation des pecheurs. Nous arrivons ainsi a Zacatillo, dans la communaute de Playona. J'ai droit au meme plateau repas que Monsieur le representant du gouvernement et je pense que la photo suivante parle d'elle-meme...

Isla de Zacatillo - Almuerzo en la hamaca   Golfo de Fonseca

Apres ca, on me propose un match de foot sur le terrain de l'ile. depuis le temps que j'attends ca, je n'hesite pas une seconde! Et me voila avec short, maillot et crampons jouant pour le compte de la communaute de Playona face a celle de Playita. J'impressionne plus par ma taille que par mon adresse footbalistique et la communaute adverse rale un peu car je fausse (soi-disant) les paris en jeu! Je vais ensuite me laver chez Israel, un joueur de foot professionnel de la ligue 1 salvadorienne. Israel est adorable avec moi et m'explique que je me dois de les accompagner ce soir a la fete prevue au nord de l'ile. Il s'agit des 15 ans d'une jeune fille. A savoir qu'en Amerique latine il s'agit d'une fete tres importante, presque autant qu'un mariage, car elle marque l'entree de la jeune fille dans l'age adulte. Et cela donne toujours lieu a de grandes festivites. Je me joins donc a eux et j'ai ainsi le plaisir de danser "caliente" au rythme de la musique latino et suffoquant dans la chaleur tropicale. Apres 2 minutes de danse autant dire que la douche prealable n'a ete d'aucune utilite!

Isla de Zacatillo - Almanecer sobre el golfo  Isa de Zacatillo - Elias en su hamaca

Le lendemain, comme a mon habitude je me leve pour le lever de soleil et je me ballade dans le coeur de l'ile. Vers midi, je rejoins Elias pour lui dire au revoir et lui donner quelques dollars. A la place j'ai droit a un plateau repas a l'image du premier et des remerciements pour ma venue. comme si c'etait a eux de m'adresser des remerciements! Vers 14h je suis a La Union et j'arrive a la frontiere Hondurennienne vers 16h apres 3 courts rides.

"Gracias para todo Elias! Espero regresar un dia y ver el nuevo eco-hotel de la communidad construido cerca de la playa!"

Antigua Guatemala

J'arrive a Antigua en fin d'apres-midi. Je n'ai pas reussi a trouver de Couchsurfer disponible et je dois donc me refugier dans une "posada". Le but principal de ma presence dans cette ville est la visite du volcan Pacaya, le plus actif du pays. A savoir que le Guatemala compte 32 volcans dont 3 actifs et que ceux-ci ne marquent que le debut de la longue chaine volcanique qui court dans toute l'Amerique Centrale, le long du Pacifique.

Le lendemain de mon arrivee, je me joins donc a un tour pour le volcan. Dans la matinee j'ai le temps de parcourir la ville et d'apprecier la vue sur les volcans alentour : volcan de Agua au sud et Acatenango et de Fuego a l'ouest. La ville est par ailleurs un vrai bijou architectural! Anciennement capitale du pays, Antigua Guatemala a ete detruite et reconstruite plusieurs fois suite a des tremblements de terre et on peut observer dans differents endroits de la ville des restes des constructions d'antan, notamment d'eglises. Dommage que la ville soit si touristique...

Antigua - vista sobre la ciudad  Antigua - Una de las antiguas iglesias  Antigua - Parque central y volcan de Agua

En debut d'apres-midi, je me joins donc a un groupe heterogene d'une douzaine d'europeens, d'americains ou encore de japonais. Nous avons besoin d'environ 1h30 pour atteiendre les pentes du volcan, bien trop encombrees a mon gout. Heureusement notre guide est efficace et nous arrivons les premiers au sommet. nous ne pouvons pousser jusqu'au cratere a cause de la chaleur...mais aussi pour des raisons de securite bien que cela ne semble pas etre le cadet des soucis des guatemalteques! Je m'en rends compte rapidement lorsque notre guide nous mene jusqu'a une coulee de lave que nous pouvons approcher sans craindre les foudres d'une quelconque autorite. Totalement impensable en France ou des normes de securite severes seraient surement en vigueur! Dans tous les cas le spectacle est inoubliable! L'atmosphere dramatique du site est incroyable ; le volcan est entoure de brume et nous progressons sur d'anciennes coulees de laves cachant partiellement l'activite volcanique sous nos pieds, la chaleur est parfois intenable et nous concourrons pour savoir qui osera s'aventurer au plus pres de la lave!

Pacaya - el grupo encima del volcan  Pacaya - turista y lava  Pacaya - cascada de lava

Apres une quinzaine de minutes arrive les autres groupes et un francais present alors s'exclame : "c'est encore plus peuplee que la salle des pas perdus dans la gare de Lyon!" Je ne lui donne pas tort. La nuit approche, il est temps de redescendre. Je fais la connaissance de Piotr dans la descente, venu tout droit de Pologne et parlant un francais presque parfait. Nous n'arrivons a Antigua que vers 21h et je ne tarde pas a m'endormir harasse par cette journee bien remplie.

Le but principal de la journee du lendemain est d'appeler ma famille pour la premiere fois depuis le debut de mon voyage pour leur souhaiter un joyeux Noel. C'est la que je dis merci a internet et a Skype qui me permettent de realiser l'operation en quelques clics. Je dois egalement dire, pour etre franc, que bien que j'adore la cuisine latino j'aurais bien participe au repas de famille seulement pour avoir le plaisir de me baffrer de foie gras, de saumon fumee ou encore de fromage tout en buvant un excellent vin et en mangeant un bon pain de campagne!

En fin d'apres-midi je dois rejoindre un groupe de Couchsurfers au nord de la ville pour celebrer la "Navidad" mais je me perds en chemin et je tombe sur un joyeux groupe compose de Hugo, Frey, un guatemalteque ancien eleve de la Nasa, et Julio, ancien defenseur de l'equipe nationale de football du Guatemala. Deja bien imbibes, ces derniers m'offrent une, puis deux, puis cinq bieres avant de me mener chez Frey qui a fait construire un hotel ici grace a son argent amasse aux Etats-Unis. Je passe un trees bon moment avec eux mais me suis malheureusement engage pour autre chose et dois donc les quitter vers 21h. Je me rends alors chez Pampa, un local, qui recoit plusieurs Couchsurfers de differents pays ce soir la. Je passe donc a l'anglais le temps de la soiree. Nous sortons egalement assister au feux d'artifices a minuit, tradition seculaire qui veut que chacun ait ses propres feux et s'en serve de facon totalement inconsciente en pleine rue. Imaginez le bruit et le chaos dans les rues de votre ville si tout le monde sortait pour allumer son propre feux d'articice au meme moment. Et bien voila, vous avez un bon apercu de ce que j'ai vecu ce soir la!

"Gracias a todos para esta Navidad poco habitual y espero que el nuevo ano va a ser tan interesante!"

Je dors sur le carrelage du salon chez Pampa et je ne perds pas de temps le lendemain pour entamer le stop vers le Salvador. J'assiste d'ailleurs au reveil du volcan Acatenango et me felicite de m'etre leve bien tot en ce 25 decembre.

Antigua - Hugo, Fey y Julio   Antigua - Acatenago despetandose

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