** BILAN **

"On fait le bilan, calmement, se rememorant chaque instant, parlant des histoires d'avant comme si on avait 50 ans!" Les gens de ma generation comprendront...

Un an s'est ecoule...

Un an. Voila un an que je suis rentre du Japon et cela me semble une eternite. Oui, le temps passe vite, pour sur, mais un an ca laisse aussi le temps de changer d’idee de nombreuses fois avant de parvenir a statuer sur ce que sera son avenir.

Petit retour en arriere (plus pour la forme maintenant que les deja rares lecteurs de l’epoque ont deserte depuis longtemps ce site). Mon premier mois en France consista a passer l’essentiel de mon temps au lit a m’enfiler anti-inflammatoire sur anti-inflammatoire. Ce fut loin d’etre drole mais beaucoup de monde vint me rendre visite ce qui attenua mon ennui et me rendit parfois le sourire. Ma famille tout autant que moi ne dut pas vivre ce retour au bercail comme elle l’esperait, recuperant a la maison un eclope alite et broyant du noir.

Apres cette periode, n’en pouvant deja plus de rester si inactif je commencai a chercher du boulot aupres d’anciens contacts, de preference en CDD ayant toujours en tete un possible retour sur les routes dans quelques mois. Non, je n’allais pas beaucoup mieux pour etre franc mais au moins je pouvais me tenir debout et ca me suffisait. Il me fallut deux semaines pour trouver ce que je cherchais grace a un ami connu lors de mon apprentissage au Technocentre de Renault, quelques 6 annees auparavant. Je signai donc chez eux un interim de 6 mois fin juillet. Sans m’en rendre compte et plus contraint par l’inactivite que la reelle recherche d’un emploi, j’allai travailler pour la premiere fois en tant qu’ingenieur, a l’instar de mes compagnons de promo deja passes par la avec 2 ans d’avance.

Pendant ces 6 mois je menai la vie studieuse d’un cadre parisien partagee entre le travail, les transports et les pintes dans les bars de la capitale (et elles furent nombreuses ; noyer son chagrin dans l’alcool est un classique auquel je ne coupai pas). Mon moral était loin d’etre au beau fixe, ma situation medicale n’evoluant pas d’un iota malgre plusieurs traitements prescrits par un medecin, une rhumatologue, un kinesitherapeute et meme un osteopathe. Heureusement, le travail était interessant et j’ai toujours eu tendance a m’investir un peu plus que la moyenne dans ce dernier, ce qui m’occupa l’esprit. Sylvain, un excellent ami connu a Grenoble, m’accueillit également comme colocataire dans son 2 pieces a Colombes. Son calme inebranlable, sa jovialite, sa simplicite et son gout prononce pour les boissons alcoolisees furent des atouts inegalables pour me permettre de retrouver un etat d’esprit sain (a defaut de ma nutrition).

Paris, le LouvreUn coloc en orPeu a peu, j’arretai de broyer du noir pour essayer de tirer les enseignements du superbe voyage que j’avais realise (bien qu’ecourte il dura malgre tout presque 2 ans, de quoi donner matiere a reflechir au retour). Je fus evidemment le dernier a m’en rendu compte mais il paraissait que j’avais « change ». Selon moi on ne change jamais vraiment mais certains traits de caractere se renforcent alors que d’autres sont attenues par les experiences accumulees. Bref, le fait de me remettre peu a peu les idees en place me fit repousser la fin de mon voyage a plus tard et me mit d’autres objectifs de vie en tete.

En attendant de les realiser, je devais avant toute chose en finir avec mes soucis de sante. Apres 8 mois de traitements partiellement efficaces (la douleur s’était peu a peu estompee sans jamais pour autant disparaitre et me permettre de vivre normalement), je decidai de me faire operer. Je passai une semaine a l’hopital au debut de l’annee 2012 suivi de 2 mois de convalescence ou, encore une fois, je fus occupe le plus clair de mon temps a rester allonge. Suite a ca, j’etais cette fois decide a trouver un emploi en CDI, de preference n’importe ou sauf a Paris ; un besoin de repartir a zero etant profondement ancre en moi. Apres un mois et demi de recherche je fus embauche comme pilote de projets industriels pour le compte d’un cabinet de consultants base a Lyon. Pour ma premiere mission je fus envoye a Saint Jean de Maurienne pour travailler a l’usine de production d’aluminium, ancien fleuron de l’entreprise Pechniney et plus grand pourvoyeur d’emplois de la vallee de la Maurienne… actuellement menace de fermeture. Malgre le contexte social difficile, la joie de me retrouver a nouveau dans les montagnes (apres mes etudes a Grenoble…), dans une ville a taille humaine et avec un dos a peu pres repare, suffit a placer tous mes indicateurs personnels au beau fixe !

Cette situation me place sur de bons rails pour la concretisation de mes objectifs a plus long terme ; mais ceci restera dans mes tablettes car j’ai po envie qu’on me pique mes idees de bobo-ecolo-gaucho !

Nous sommes au debut de juillet, le soleil inonde de ses rayons et de sa chaleur les verts sommets de la Maurienne. J’invite qui que ce soit passant dans le coin a s’arreter a Saint Jean, il y a toujours de la biere au frais pour les soifards, une rando a decouvrir pour les sportifs et des promesses de discussions animees pour les pseudo-intellectuels !

Haute Maurienne Saint Jean de MaurienneHaute Maurienne

Un gout amer d'inacheve

C’est donc comme ca que ca se termine ? Aussi tristement ? Vaincu par une hernie discale et un probleme de secu ? Comme c’est navrant…

Apres avoir pris ma decision, une decision qui me laissa au bord des larmes, je m’attele a arranger mon rapatriement. Ce n’est pas gagne mais l’avis des medecins japonais et les resultats de l’IRM pesent suffisamment dans la balance pour que mon assurance m’organise finalement le 15 juin un retour sous le signe de la plus grande prudence. Je volerai en effet  en premiere classe a bord du vol quotidien d’Air France entre Osaka et Paris et chacun de mes transferts de l’aeroport au domicile, et vice-versa, se fera a bord d’une ambulance et d’une chaise roulante. C’est ce qu’on appelle prendre des precautions !

Le jour du depart, je quitte donc Sumiko et Chie de bon matin et monte dans l’ambulance. Mon dernier ride avant longtemps j’imagine… Pour une fois, celui-ci me laisse sans voix, je n’ai meme pas le cœur d’entamer une conversation avec mes chauffeurs. J’ai l’estomac noue et ma seule pensee est focalisee sur la validite de ma decision. Mon humiliation est a son comble lorsqu’une fois a l’aeroport on me trimballe en chaise roulante d’un hall a un autre jusqu'au decollage. Une fois dans l’avion, j’ai le plaisir de gouter au luxe de la classe affaires d’Air France. Le foie gras est evidemment tres bon mais a neanmoins un gout amer dans ma bouche. Je m’amuse de ce soudain faste et me rememore les surprises du genre que m’avait reserve mon voyage jusque la. J’ai toujours été etonne par la juxtaposition de ces moments de luxe inopines a ces moments ou la crasse et la frugalite etaient mes seules compagnes.

Entre deux films, je prends un moment pour observer la terre defiler a travers le hublot. Nous survolons la Chine, puis la Russie, la Scandinavie et enfin l’Europe. En 12h de vol j’effectue un voyage qui allait probablement m’occuper pendant une annee ou deux, quelle tristesse ! La melancolie est bien presente ainsi que la peur, la peur de rentrer. Je ne suis pas pres. Cela ne devait pas se passer comme ca et j’ai du mal a l’accepter. Mon voyage n’est pas acheve et tant qu’il ne le sera pas je ne trouverai ni la serenite, ni la confiance en un futur incertain. Que cela me prenne six mois ou dix ans, je terminerai ce voyage car c’est lui qui detient les cles de mon avenir et de ma sante mentale.

Je suis rentre il y a deux jours. J’ai revu ma famille et bien que je sois encore un peu perdu dans les limbes de mes souvenirs de ces deux dernieres annees, j’arrive a entrevoir les aspects positifs de ce retour, du moins je m’efforce. Revoir sa famille, ses amis, refaire le plein de bon cholesterol francais, passer l’ete chez soi a se requinquer et surtout profiter des soins medicaux dont j’ai absolument besoin pour esperer repartir promptement. A moi de profiter au maximum de ce repit qui m’est offert et de repartir plus fort, plus experimente et encore plus desireux de voir le monde qu’avant.

J'y vais ou j'y vais pas?

Il n’y a pas si longtemps de cela (le dernier post en verite), jevous avais regale d’un bel examen de conscience sur la conduite a adopter face a des signes consideres comme negatifs ou positifs selon le point de vue personnel de la personne concernee (moi en l’occurrence).

Bien, ceci etant dit, que represente, sur l’echelle de la negativite, un simple vol de votre sac a dos avec tout ce qu’il contenait (aussi important soit-il a vos yeux) compare a un tremblement de terre, un tsunami et un accident nucleaire majeur plongeant un pays dans une detresse abyssale en quelques heures? Oui, pas grand-chose evidemment… La logique voudrait donc que j’adopte a nouveau la technique du lapin de Garenne et que je detale ventre a terre. Neanmoins, cette negativite la n’est pas vraiment pour ma pomme en l’occurrence mais pour tous les pauvres gens plonges au cœur du desastre. J’aime a penser qu’en de telles circonstances, la situation est donc differente.

De plus, en termes purement psychologiques, comment reagissez vous si ca fait déjà plus d’un mois que vous avez l’impression de faire du surplace, plus d’un mois que vous avez le sentiment que le destin vous met des batons dans les roues, plus d’un mois que votre esprit (alors si lucide auparavant, avant d’atteindre ce fichu « bout du monde ») est perdu dans les limbes de l’hesitation, de la confusion et de l’indecision ?

Si l’aeroport de Tokyo Narita n’est donc pas ferme pour cause de nouveau tremblement de terre ou d’amplification de la menace nucleaire, j’atterirai bien a Tokyo le 23 mars. Je ne suis pas totalement fou et je prendrai probablement la route du sud une fois sur place. Aller donner un coup de main dans le nord ? Oui, j’y ai pense, mais c’est de gens qualifies dont on a besoin la-bas, pas de globe-trotters suicidaires.  Donc, a moins de tomber sur une ONG serieuse a Tokyo qui aurait besoin de mes services (que je ne manquerai pas de proposer soyez-en surs), je n’irai pas vers le nord, ce qui était encore mon intention il y a une semaine de cela.

Peu importe les coupures de courant pour rationnement de l’energie, peu importe le manque d’approvisionnement en carburant, peu importe les pastilles d’iode pour le cancer de la thyroide, peu importe les nouvelles secousses sismiques, peu importe… Les cerisiers seront en fleurs comme chaque annee et apporteront l’espoir a ces heroiques japonais.

Pourquoi je retourne a Buenos Aires...

Apres ce facheux evenement deux jours apres mon entree au Chili, je dois prendre une decision sur la suite de mon voyage.

Resumons nous: je n'ai plus d'equipement et je n'ai plus de carte bleue (et oui, elle etait cachee dans mon sac et a disparu avec le reste), mes sollicitations pour trouver un endroit ou loger a Puerto Montt sont infructueuses, apres une rapide prospection il est impossible de trouver un sac a dos et un sac de couchage decents a Valparaiso, j'ai environ un mois (saison de mars a avril) pour trouver une hypothetique embarcation pour le Pacifique avec un minimum de ressources financieres (sachant que meme en tant qu'equipier je devrai participer aux frais a bord et a l'achat de vivres) et l'incertitude de cette solution m'empeche de demander a recevoir ma nouvelle carte bleue a Puerto Montt.

La premiere solution serait de m'obstiner en m'achetant du materiel bon marche et de partir en stop jusqu'a Puerto Montt pour aller y chercher un bateau comme prevu initiallement malgre toutes les complications intrinseques citees ci-dessus. L'autre solution serait de prendre en compte toutes ces signes negatifs et de prendre la tangente. Un an et demi de voyage m'ont justement appris a considerer les "signes", positifs ou negatifs, qui t'indiquent la bonne conduite a adopter. Dans ce cas la, je crois que le message est clairement: "c'est le moment d'aborder un nouveau chapitre mon vieux et de dire "adios" a l'Amerique".

Je decide donc de retourner a Buenos Aires pour pouvoir m'organiser tranquillement dans la maison de Maxi. M'organiser, oui mais pour quoi? Pour mon passage au Japon tout simplement. Apres tout, presque deux ans auparavant je l'avais plus ou moins prevu ainsi. J'ai juste un peu de retard sur le planning!

Je quitte ainsi Valparaiso en bus le soir de mon quatrieme jour dans la ville. Un nouveau rude coup psychologique mais je ne me voyais pas revenir en stop en short, en espadrilles et charge de mes deux sacs plastiques contenant ce qu'il me reste d'affaires, personne ne m'aurait jamais embarque. 26h de bus apres, j'ai a nouveau traverse le continent. Je vous assure que je n'essaye pas d'etablir un record!

J'arrive le samedi soir a minuit dans la capitale argentine et rejoins Maxi encore en train de "murgater". Je suis recu par ce dernier et tous ses amis a force de grandes embrassades. Voila maintenant deux jours que je suis la et j'ai ma feuille de route pour les deux prochaines semaines. Je quitte Buenos Aires le jeudi 10 mars et j'arriverai a Los Angeles le 11 mars. Je resterai une dizaine de jours chez une amie a San Diego et le 22 mars je m'envolerai pour Tokyo. C'est un nouveau voyage qui commence avec son lot d'incertitudes et d'inconnu, a comprendre son lot d'aventures et de rencontres! 

Putain, un an!

Qui l’eut cru? Pas moi en tout cas… Je me suis lance dans l’aventure un peu comme on s’aventure dans l’eau froide : un orteil d’abord puis les deux pieds et, une fois l’eau a la poitrine, on y plonge a corps perdu, on la trouve finalement bonne et on y reste.

Déjà un an donc. Je n’ai pas vu passe cette annee pas plus que je ne me rends compte de la distance parcourue. A mes yeux tout cela semble normal, comme une suite logique de nombre (c’est bien une comparaison d’ingenieur ca…). J’avance, je decouvre, je rencontre, j’apprends, rien d’autre ne compte. Pourquoi devrait-il en etre autrement apres tout ? C’est a nous de forger notre propre image de la vie et non a la vie de nous imposer un comportement a adopter, en vigueur avec toutes les regles sociales qui nous limitent dans notre eveil physique et spirituel.

Bref, je vais passer sur la metaphysique et les discours reac’, on verra ca quand je rentrerai. Ah oui, mais au fait, tu rentres quand l’ami ? C’est pas que tu nous manques, c’est juste de la curiosite. Et bien, je dirais que je n’en ai aucune idee ! Le voyage tel que je le pratique est devenu une sorte d’addiction et en envisager la fin n’est pas si facile. Cependant, je ne prevois pas une duree superieure a deux ans supplementaires. Cela va m’obliger a quelques petits changements de planning, en plus de ceux effectues jusqu'à present. J’envisage par exemple une remontee du continent par l’Amazonie et le Venezuela avant de basculer en Asie. De la, passer par les pays de l’Asie Centrale (Kazakhstan, Turkmenistan, Ouzbekistan et autres pays exotiques en « -an ») me tente beaucoup plus que mon large detour par l’Europe de l’Est. Enfin, nous verrons bien… Travailler sur le chemin me trotte egalement dans la tete et deviendra inevitable si le voyage se prolonge. J’ai depuis longtemps abandonne l’idee d’un mecene bienveillant qui viendrait financierement a la rescousse…

Ma facon de voyager a beaucoup evolue entre le jour du depart et aujourd’hui. Je suis moins depensier, je suis plus jusqu’au-boutiste, plus patient, mon confort est devenu une preoccupation superflue tandis qu’elargir mon champ de connaissance de manière significative a ete relaye au premier plan. Je suis plus engage qu’avant, mais comment pourrait-il en etre autrement lorsque vous cotoyez non seulement la misere et le manque mais surtout que vous assistez a l’exploitation des ressources humaines et naturelles du monde par une poignee de « puissants » dont toute conscience semble avoir desertee les esprits dements, obnubiles par l’accumulation d’argent et de pouvoir. Cotoyer l’opulence est aussi une tres bonne ecole et je joue sur tous les tableaux.

L’experience vecue en Colombie a été un choc assez violent et je remercie encore l’Ecole de la Paix, le CINEP et les communautes du Choco de m’avoir permis de travailler a leurs cotes. J’espere egalement que mon travail sur les energies et l’environnement profite a Promethee, en tout cas moi il m’apporte beaucoup !

Jusqu'à maintenant j’ai accumule peu de regrets et beaucoup de bonheur. Dans le registres des regrets, le majeur est cette location de voiture aux Etats-Unis qui m’apparait un peu folle financierement. Avec le recul, j’aurais du me procurer un velo et prendre un mois de plus pour visiter l’ouest americain. Dans le registre des satisfactions, elles sont infinies et compensent tous les supposes sacrifices ou privations que beaucoup de monde croit que « j’endure »

Du point de vue pratique, etre seul n’a jamais ete un probleme puisque ca n’a jamais ete une realite. Si vous lisez mon blog, vous pouvez aisement vous rendre compte que je ne suis jamais seul. J’en viens meme parfois a m’isoler de facon volontaire ! Voyagez sac sur le dos sans cesse et marcher autant (au moins 10 km par jour) n’est pas plus un probleme que ca meme si la fatigue commence a se faire sentir apres un an. Les seances de piscine au retourd pour me remettre le dos a l’endroit risquent cependant de surcharger mes semaines. Paradoxalement, je prends generalement du gras dans les pays pauvres car je mange cinq fois par jour tandis que je m’amincie dans les pays riches a force de tourner au sandwich fromage trois fois par jour. J’ai par ailleurs developpe une severe addiction aux patisseries dont je n’arrive pas a me debarrasser !  Le stop est un mode de voyage fabuleux et je le recommande a tous ceux qui souhaitent decouvrir en profondeur un pays, sa culture, son peuple.

Beaucoup me demandent comment je peux me payer un tel voyage. Je citerai d’abord quelques chiffres. Je suis passe de 15 €/jour de depenses entre le Canada et la Colombie, sur 5 mois, a 8,5 €/jour de depenses entre la Colombie et le Bresil, sur 7 mois, a partir du moment ou j’ai realise que je jouais un peu trop au touriste de base. Soit 4200 € depenses sur un an pour mon budget quotidien (dont 340 € de foutus prelevements bancaires) ! Le cout de mon caprice americain est de 1300 €, celui de mon billet d’avion France-Canada est de 300 €, celui de mon Notebook recemment acquis au Paraguay est egalement de 300 € et enfin le cout de mon assurance est de 350 €. Soit au total, un cout du voyage de 6500 € en un an. Conclusion : j’ai voyage plutôt bon marche et mes estimatifs sont tous bon a jeter a la poubelle !

Voila, donc je rempile pour un an ou deux et on se voit apres ca pour celebrer si je reviens entier. Tchao jeunesse et vieillesse francaises !

Juste un dernier mot, desole de vous avoir accable avec mes cheveux long, la plaisanterie a assez dure et je coupe tout ca des que je trouve un coiffeur abordable ! Maman, ton reve a été concretise, dommage que tu n’aies pas été la pour le voir. Il te reste toujours les photos…

Brebis egaree cherche tondeur a la hauteur de la tache...

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