Créer un site internet

Sayonara Amerika, Konnichiwa Nihon!

Toujours a l’affut de nouvelles en provenance directe du Japon, je passé mon week end sur l’ordinateur a essayer d’ameliorer mon japonais entre deux breves. Le lundi, je sors a la lumiere du jour et me ballade dans la ville en velo entre une nouvelle presentation a l’ecole d’Anita et un dejeuner avec Victor, mon Couchsurfer de Tijuana rencontre il y a plus d’un an de cela. J’ai aussi recu pile a temps le colis de Nico et Eva et je suis donc pare pour poursuivre le voyage.

Le mardi vient enfin le depart. Pour etre franc, je suis un peu nerveux. Je n’ai pas dormi de la nuit et le lever tot le matin pour me rendre a la gare routiere n’aide pas. Un dernier au revoir a Anita accompagne de toute ma gratitude et je saute dans le bus qui me mene a Los Angeles. Une fois sur place, je marche. Dote de mon nouveau sac a dos flambant neuf (un peu trop flambant d’ailleurs), je traverse les rues de Los Angeles ou pullulent litteralement les clochards et les sans-abris. Face au clinquant de Hill Crest et de North Park ou je residais a San Diego, le contraste est saisissant mais n’a rien d’extraordinaire. C’est l’Amerique avec ses extremes.

J’arrive a l’aeroport de LA en milieu de journee et suis recu par les charmantes hotesses de Singapore Airlines qui me regalent de courbettes courtoises. Sourire jusqu’aux oreilles de ma part excepte lorsqu’elles me signalent (toujours avec le sourire et a force de grandes courbettes) que sans billet de sortie du Japon je ne peux m’embarquer. Tres drole… Allez mesdames, les plaisanteries sont les plus courtes. Ah, elles insistent les imprudentes. Tres bien, je demande a voir la responsable. Nous nous expliquons calmement et je leur signe un papier les liberant de la lourde responsabilite de me laisser embarquer sans billet de retour. Je devrais regler ca a Tokyo avec la douane ; ca promet une arrivee houlleuse.

Apres une fouille (tres) rapproche qui fait suite l’epreuve du billet (je suis considere comme client « special » du fait de mon aller sans retour, quelle chance !) et un retard d’une petite heure de l’avion, je m’embarque enfin. Pres de douze heures de vol sans sommeil (j’ai tellement envie les ronfleurs qui m’entouraient !) dans un avion au trois-quarts vide (tu m’etonnes !) et me voila a Tokyo avec seize heures d’avance sur l’horaire americain. Je perds un jour de mon existence… Alors que pour moi c’est encore le matin, a Tokyo c’est déjà la nuit. L’aeroport est quasi desert, tout les rats ont déjà quitte le navire et personne n’ose encore y remonter. J’ai prevenu Yuichi, mon Couchsurfer a Tokyo, que j’arriverai le lendemain. Il est déjà tard et je prefere passer la nuit a l’aeroport situe dans la banlieue eloignee de la ville.

Avant de m’affaler sur une banquette pour rattrapper mon sommeil en retard, je ne peux m’empecher d’aller tester mon premier toilette avec rince-fesses automatique. Apres ce premier essai, j’en viens a la conclusion qu’il est plus pratique de s’essuyer avant de s’asperger l’arriere train. C’est en forgeant qu'on devient forgeron, n’est ce pas ?

Aeroport Narita vide... - Tokyo  Toilettes Hi-Tech! - Tokyo Narita

Commentaires (1)

1. Jyer 27/03/2011

Il est pour moi le commentaire du forgeron, hein, avoue !
Et tu sais ce qu'il te dit le forgeron ?!
Ganbare John-kun, omae no ochiri wa totemo bishabisha da yo !

Ajouter un commentaire
 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site